Vous est-il déjà arrivé de vouloir intervenir dans le cadre d’un échange car vous pensiez avoir la solution ou la réponse à une question, et finalement vous taire… Ensuite, quelqu’un d’autre exprime dans la foulée ce que vous apprêtiez à dire. Dans les secondes qui suivent vous observez que tout le monde approuve !
Que ressentiez vous à ce moment précis ? De la colère, une gêne personnelle, vous vous en voulez de ne pas avoir eu assez confiance en vos arguments, en vous ?
Evitez de vous excuser à chaque fois que vous souhaitez dire quelque chose qui vous parait pertinent comme le font souvent les orateurs opposants pour marquer leur désaccord lors de débats, prenez la parole en pointant directement sur des faits et votre solution ou préconisation. Ne vous embarquez pas dans de longues tirades. Privilégiez 2 à 3 points courts : faits, causes, conséquences.
Utilisez des mots forts. L’idée, c’est d’appuyer votre pensée avec des mots qui renforce votre message. Voyez ce que vous dites comme IMPORTANT, glisser quelques mots « fort » entre l’information et la façon dont vous pouvez augmenter l’épaisseur de celle-ci.
Aussi, attention aux phrases qui démarrent par « je crois », « j’espère », « je suppose »… Un langage hésitant peut vous faire paraître incertain (surtout si les expressions de votre visage, votre gestuelle, votre voix montrent vos doutes). Si vous devez croire alors « croyez fermement ».
Rythme et Pause. Il n’est pas nécessaire de combler le silence par des bruits qui parasitent votre communication (hummm, heuuuu). En faisant une pause (en respirant calmement) et en laissant aux auditeurs un moment pour assimiler ce que vous avez dit, vous vous positionnerez comme réfléchi et confiant dans votre position.
Si vous voulez quelque chose, énoncez ce que vous voulez au départ, puis expliquez via votre argument principal avec des faits clairs, qui parle à votre cible, terminez par les avantages ou les bénéfices.
Aussi, au lieu d’avoir l’air ennuyé parce que quelqu’un domine la conversation et que vous avez du mal à vous faire entendre, interrompez-le avec un sourire en le regardant dans les yeux.
ET……
Conseils pour exprimer sa pensée en public
Au lieu de couper quelqu’un, dites: excusez-moi s’il vous plaît ou laissez-moi vous interrompre un instant. Autre exemple : bien sûr, si j’étais à ta place, je ferais la même chose, et si nous rajoutions… (on a tous besoin être compris)
Au lieu de corriger quelqu’un, essayez de dire : je comprends votre préoccupation, nous pouvons peut-être et ensemble voir les choses différemment, par exemple…
Au lieu d’ignorer totalement ce que quelqu’un dit, reconnaissez-le, montrez votre empathie : comme tu viens de le souligner, nous pouvons le faire, et si nous… (plutôt que le « mais » qui est souvent interprété comme un non), ou, et si nous faisions également telle ou telle chose ?
Au lieu de ne pas répondre ou de ne pas prendre la parole parce que vous ne savez pas quoi dire, recherchez les occasions de poser une question ou de clarifier les choses, ce qui vous aidera à être entendu.
Au lieu d’enfouir votre tête dans vos notes ou votre téléphone, établissez un contact visuel avec la personne qui dirige la réunion ou tendez doucement la main devant elle pour signaler que vous souhaitez dire quelque chose.
Enfin, chaque fois que vous parlez en réunion, parlez à votre patron ou que vous vous adressez à un public, pensez « valeur ajoutée ». Lorsque vous vous efforcez d’être un contributeur régulier sans trop parler ni interrompre trop souvent, vous apportez de la valeur. Notez deux ou trois points à l’avance, grandissez vous physiquement (redressez-vous) et partagez votre point de vue.
A vous de jouer !
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