En général, les romans, les comptes, les grands dessins animés utilisent une structure narrative identique tout comme le Pitch. Cela démarre toujours par :
1/Une situation initiale
2/ suivi d’un problème lié à un événement perturbateur contrariant
3/d’une solution qui s’impose au risque de voir la situation s’aggraver
4/d’un appel à l’action qui amène un changement
En d’autres termes, une histoire repose dans un temps 1 sur des faits, des causes et des conséquences et dans un temps 2 sur de la réflexion et une proposition qui apportent un vrai plus.
En image ça donne ça lorsqu’on a identifié sa cible, son problème et une solution à forte valeur ajoutée pour les faire « grandir » :
Faites appel au cerveau limbique (siège des émotions), nous en possédons tous un :). Mieux, nous adorons l’utiliser ! la vue, le toucher, ou l’audition, C’est l’habillage de votre histoire. Utilisez ces sens tant par les mots pour décrire et préciser que par vos gestes et attitudes pour améliorer la visualisation. Il faut savoir que les 2 tiers des personnes fonctionnent par le visuel pour se représenter et comprendre la ou les situations (ex: le problème, si il est bien compris, le public comprendra mieux la solution)
Réussir ses prises de paroles en public
Par exemple, voici quelques expressions visuelles, auditives, kinesthésique que vous pouvez utilisez pour vous connecter :
les expressions visuelles
Accompagnez par votre langage non-vernal le plus souvent possible
les expressions auditives
N’hésitez pas à imiter les bruits avec votre voix
Les expressions kinesthésiques
N’hésitez pas à mixer les 3 (les clés d’un bon personnage )
Récemment, à l’occasion d’une formation, j’ai proposé au groupe de me raconter la même histoire : la consigne était, dans un premier temps, de ne surtout pas changer le storytelling. Ils avaient juste la possibilité d’utiliser librement les modes évoqués ci-dessus que j’avais très peu détaillé : la pudeur (la peur du jugement) est souvent le premier frein pour s’engager pleinement dans sa story. L’exercice étant filmé, chacun a pu visualiser sa prestation. La première version décryptée (beaucoup dans une posture figée), j’ai proposé de réaliser une version bis mais en insistant plus fortement sur le langage non-verbal pour accompagner les mots : gestuelle, corps, visage, voix, expressions verbales. Le rendu était bien plus impactant et clairement visible à l’image.
Comprenez, la banalité réside essentiellement dans le fait de brider son propre enthousiasme, la peur de passer pour un « zozo »:). Nous répondons tous à des règles issues de notre culture professionnelle et personnelle. Jouez pleinement vos émotions lors de votre storytelling augmentera vos résultats. Enfin, votre histoire doit délivrer un message fort. Il doit mettre en lumière la nécessité d’agir maintenant, de changer pour gagner en efficacité collective, d’utiliser cette solution plutôt qu’une autre…
Et comme le dit ce proverbe, « Là où il y a de la gêne il n’y pas de plaisir » ! Les 2 sont communicatifs.
#Storytelling 4 – Les 10 commandements d’un bon storytelling ?