Etre un leader, être charismatique ce n’est pas une fonction, c’est selon moi, la capacité à porter une vision concrète et inspirante à 360°avec un objectif clair pour tous, une générosité profonde ainsi qu’une énergie canalisé et positive dans les bons et les mauvais moments. 3 grandes forces constituent la réflexion d’un leader: Vers quoi allons-nous ? Comment y aller ? Pourquoi y aller ?
Amusez-vous dans votre entourage professionnel et personnel à poser la question : c’est quoi pour toi un leader. Vous verrez, il y a toujours un temps de réflexion…
Une histoire est conversationnelle, elle interroge, mets en action le cerveau droit (émotionnel). Une présentation basic relève plus d’un monologue ou seul l’information prime. Le public à besoin de s’approprier les messages, en étant accompagné par l’orateur, et sans avoir à faire d’efforts. Dans l’urgence du moment, le stress, le manque de temps, pis encore, le manque d’inspiration, Il n’est donc pas toujours évident de trouver la bonne connexion. Soyons « aware » comme dirait JCV. Une situation personnelle ou professionnelle vous interpelle, notez là sur votre smartphone, c’est probablement le début de votre storytelling… Pourvu qu’il y ait une chute !
Erreur n°1 : réalité de l’histoire ou histoire sans réalité
Au même titre que le mot communication, stratégie et d’autres encore, storytelling est partout aussi, dans toutes les conversations, aux coins de chaque commissure de lèvres. Seulement, à partir de quel moment on est réellement sûr d’être dans une histoire qui participe à la diffusion de ses messages. C’est le début qui va tout de suite être un indicateur forger notre intime conviction. Ex: si vous démarrez votre introduction par « aujourd’hui notre objectif… » ou encore » Voici comment nous allons digitaliser notre relation client… », ce n’est pas mal bien sûr mais ce n’est pas le début d’une histoire. L’idéal est de commencer par des éléments vivants d’une situation réelle ou fictive, en intégrant une personne précise (cette personne peut être vous). C’est en cas un bon moyen de faire du storytelling.
Erreur n°2 : « Si vous le permettez… »
C’est un classique chez les orateurs, : « si vous le permettez, je vais vous raconter une histoire… ». Comme si, à cet instant, on s’excusait de ne pas utiliser les règles habituelles des discours linéaires. La peur de se décrédibiliser surement que cela fasse un peu trop olé-olé ! Votre boucher, vous demande t’il si il peut couper sa viande ? N’oubliez pas le public ne sait pas ce que vous allez faire ou dire. Lui annoncer que vous allez débuter par une histoire c’est une façon de s’excuser de le faire.
Erreur n°3 : « je vais vous raconter une histoire »
Erreur étroitement liée au n°2. lorsque vous dites cela, clairement vous vous tirez une balle dans le pied. C’est bien parce que vous êtes convaincu que votre histoire mérite d’être entendue que vous n’avez nul besoin de le mentionner. Le public sera très rapidement que s’en est une.
Erreur n°4 : passer à coté d’une grande histoire
A ce stade, qu’on aime ou qu’on aime pas, je vous invite à regarder la vidéo suivante :
Pour finir, le public aime être surpris, savoure l’inattendu, se délecte quand on lui raconte une histoire comme l’enfant que nous avons été.
Lire aussi : la gestuelle est elle plus forte que les mots ?