En matière de storytelling, on le voit bien, de plus en plus, on cherche le sens, la bonne direction pour adhérer à un projet. Le coté « il faut qu’on », « le chef a dit », ne marche plus. Néanmoins, donner de l’épaisseur à son projet en tentant de convaincre ses collaborateurs n’est pas chose aisée. L’idée de prendre la parole en public pour amener à l’action peut être très angoissant, notamment lorsqu’il s’agit de parler de soi ou plutôt de mettre du « soi ». Prendre la parole en public n’est pas forcement liée à une compétence particulière et encore moins à la position que vous occupez dans l’entreprise (autant se le dire plus c’est technique moins c’est appétissant). En revanche, avoir la capacité de faire bouger les lignes en vous mettant en scène… Ça c’est une autre histoire:) que nous allons voir ensemble.
Prenons le temps de comprendre comment améliorer votre storytelling de « soi ». Cette capacité que les orateurs utilisent pour donner du sens à l’action et susciter l’adhésion.
Ce qui fait le propre d’une histoire à l’air des séries télévisées, c’est de voir l’évolution du personnage principal. Son caractère, ses particularités, ses faiblesses, ses valeurs ou encore sa capacité à résoudre le problème qu’il rencontre.
C’est le même principe que l’on retrouve lorsqu’on est face à un ami qui vous raconte sa dernière péripétie. On a envie de savoir comment il a trouvé la solution à toutes ses péripéties. Mieux, vous vous demandez intérieurement ce que vous auriez fait à sa place. D’ailleurs, on fini souvent par trouver une morale ou des enseignements à retenir. Vous en conviendrez, c’est un moment de partage que vous vivez à cet instant.
Dans l’entreprise, c’est la même chose. Elaborer un storytelling dans lequel vous êtes partie prenante permet aux autres de vivre en même temps ce que vous exprimez. les images qui défilent facilitent la compréhension. Vous améliorez considérablement leur perception, racontant à la façon d’une série TV comment vous avez résolu une situation négative en action positive.
temps n°1 : il s’agit de partir de faits réels de votre vie (professionnel ou personnel). De faits marquants bien structurés, avec un début, un milieu et une fin. Une situation qui résonne dans l’esprit de chacun, ou l’on peut se projeter. Au calme, demandez vous quelle situation vécu vous a apporté un enseignement fort, interrogez vous sur le lien pertinent dont vous allez pouvoir vous servir pour illustrer votre projet (qui va faire mouche !), faire réagir votre auditoire. N’hésitez pas à y mettre quelques détails et précisions. Sortez des lieux communs et généralités lorsque vous racontez une histoire même courte.
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temps n°2 : On commence par le contexte principal, c’est le début de votre story. Une situation banale de tous les jours : c’est quoi, c’est qui, c’est ou, c’est quand : » mardi dernier, j’étais tranquillement en train de faire ma réunion hebdomadaire avec mon équipe. Nous nous voyons 1 fois par semaine pour faire le point, je suis heureux de les retrouver …… Comme d’habitude, je commence par évoquer les sujets du jour… Quand tout à coup je reçois un appel de la direction… Le DRH me demande de le rejoindre immédiatement… »
Que s’est t’il passé alors que tout était calme. Cette situation habituelle s’est transformée en situation inhabituelle. Vous êtes l’acteur principal. Votre réaction, la façon dont vous avez analysé la situation, comment vous avez trouvé la solution, peut être il y avait plusieurs solutions (options) etc… C’est votre point de rupture. Vous allez passer à l’étape 3.
temps n°3 : non, ce n’est pas risqué si vous avez fait face à la situation. Dans le cadre d’un projet, il vous faudra démontrer que vous avez réussi à surmonter le problème, de quelle manière vous l’avez transformé en nouvelle pratique plus avantageuse…
C’est bien les échecs qui nous rendent humains. Le coté super héros tout le temps n’a aucun intérêt.C’est bon pour les films du dimanche soir.
Pensez à mettre en scène vos projets en étant pleinement acteur de la situation.
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