Quelque soit votre surface de jeu oratoire, il existe plusieurs façon da faire votre introduction pour capter l’attention de votre public. Il est indispensable de commencer par créer une relation avec votre public. Prendre le risque de démarrer sans utiliser cette « rampe de lancement » peut vous être fatal.
Imaginiez que ce vous racontez s’adresse directement à chaque personne présente (ça les concerne directement). Bien sur pour cela vous devez avoir préalablement ciblé les parties prenantes du jour J.
Collaborateurs, managers, entrepreneurs… Forcement, votre introduction aura une saveur particulière que chacun pourra s’approprier, si elle est construite et proche de leurs intérêts.
Imaginons que vous soyez en face d’entrepreneurs :
« Bonjour à tous, ravi de partager avec vous un sujet fort, , je m’appelle…, j’aimerais débuter mon propos par une chose essentielle pour chacun d’entre vous, (silence…), vous faîtes parti de ceux qui ont la volonté d’entreprendre ! Et je sais, qu’ici, que nous connaissons bien ce que « prendre des risques » veut dire… ».
Une alternance de « je » et de « vous ». Ce type d’introduction permet d’impliquer directement votre auditoire.
Les grandes figures du monde l’utilisent. Par exemple, c’est ce qu’a fait Nelson Mandela, le 13 février 1990, lors de sa toute première prise de parole publique après 27 années de détention. « Je suis venu devant vous non pas comme un prophète mais comme un humble serviteur » : le « je » interpelle directement le « vous », ce qui contribue à donner l’impression que Nelson Mandela s’adresse directement et intimement à chacun d’entre nous.
Cette façon de s’adresser à un auditoire est aussi très efficace pour une allocution motivante. Nous sommes nombreux à prendre la parole en public à l’occasion de réunion, notamment pour manager votre équipe. L’alternance du, je-vous-nous, prendra toute sa force de conviction.
réaliser une bonne accroche
Pour cela, il vous faut une idée une idée force, un propos marquant, des mots qui disruptent le public. Vous attirerez instantanément l’attention et l’intérêt de celui-ci. Vous pouvez décrire une situation réelle ou choisir d’en inventer une. Elle doit juste coller à une réalité possible, voire complètement réaliste. Les mots seront forts, simple à comprendre, répétés plusieurs fois
François Hollande en est le parfait exemple, suite aux attentats terroristes de Paris, le 13 novembre 2015, à la télévision : «Mes chers compatriotes, au moment ou je m’exprime, des attaques terroristes d’une ampleur sans précédent (…), il y a des dizaines de tués (…) c’est une horreur (voir la vidéo)
Poser une à plusieurs questions est une très bonne technique d’introduction. Pour cela, regarder attentivement quel est votre sujet, observez tous les éléments incontournable qui le constitue. Repérer les questions que vous pourriez poser d’emblée à votre auditoire.
L’idée bien sur c’est de poser une question essentiel qui interroge et sur laquelle vous allez pouvoir donner une réponse.
Enfin, je vois souvent en plénière des intervenants demander au public si il à fait bon voyage, ce n’est pas une accroche percutante, Il s’agit plus d’une formule de politesse introductive, sauf si vous êtes la SNCF:)
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